Comment éviter les conduites à risque ?
Toute la difficulté de la prévention réside dans le repérage des conduites à risque, sans dramatiser les essais de l’adolescent, tout en ne négligeant pas les premières dérives.
Prévenir l’initiation ou en retarder l’âge
Les parents ont un rôle majeur dans cette prévention primaire. L’introduction de l’alcool, par exemple au sein du milieu familial, ne doit pas se faire avant la fin de l’adolescence.
Les jeux vidéo incontournables - même pour les très jeunes - ne doivent pas décaler l’heure de sommeil. Il est conseillé, en cas de nécessité, de retirer tous les objets digitaux, tablettes ou téléphone des chambres des enfants de moins de 15 ans et d’essayer d’en encadrer - avec leur accord - l’usage aux plus de 15 ans.
Garder le dialogue parents/enfant
La disponibilité des parents à cet âge charnière de l’adolescence reste le meilleur rempart aux dérives. Conserver des activités communes de loisirs permet de mieux connaitre les attentes de son adolescent et de maintenir le contact.
Éviter les usages réguliers
en améliorant le repérage et les interventions précoces. La rupture des résultats scolaires, l’isolement par rapport au milieu social sont autant de signes qui doivent interroger les parents.
Éviter les dommages sanitaires et sociaux
La
première expatriation d’enfants entre 12 et 18 ans peut présenter un risque. En effet, à un âge où le sentiment de « tribu avec les copains » est très prégnant, le dépaysement de l’adolescent doit être accompagné, pour éviter les éventuelles pratiques à risque.
L’expatriation doit être pleinement acceptée comme une opportunité par l’ensemble des membres de la famille.